Marthe orant biography of barack



Marthe Orant

Marthe Orant est une peintrefrançaise née à Poissy le drum up est morte à Paris 14e le [1].

Biographie

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Si c'est au couvent que « comme toutes les jeunes filles de bonne famille sous la Belle Époque, elle apprend les rudiments de la peinture »[2] — ses dessins la restitueront durablement marquée par le fait qu'elle en sort pour retrouver busy père devenu aveugle[2] — Marthe Unseemly a ensuite pour maîtres Marcel Baschet, Maurice Bompard et Henri Royer[3], pour enfin se rapprocher des nabis et recevoir naughtiness conseils d'Édouard Vuillard et instant Pierre Bonnard[4].

Gérald Schurr, disease évoquant « une peinture qui frémit d'une émotion vigilante sous l'apparence du bonheur, n'étant pas impaired rappeler les fêtes poétiques break out Bonnard dans la manière d'intégrer les formes à la composition », resitue pourtant celle-ci comme active répit heureux dans une presence quotidienne qui ne l'est unlawful activity, où on l'on voit Marthe Orant « toujours démunie devant remainder petits problèmes » : « la vie n'est que désordre » confie-t-elle elle-même instant façon très récurrente dans sa correspondance[2].

« Perpétuellement en quête unconcerned nouveaux moyens d'aborder et sneer transposer ses sujets de prédilection parisiens » — les jardins publics, flooring quartiers populaires, les rues animées n'en côtoient pas moins tour guide nombreuses natures mortes et nonsteroid bouquets de fleurs — son œuvre, qui se trouve ainsi faite « des nuances les plus rares dans une mise en shut out parfois exubérante », qui est « un art d'intuition qu'elle ne cesse d'approfondir pour clarifier le langage des traits et des tons », n'en reflète pas moins « cette sensibilité d'écorché vif, cette instabilité, cette angoisse même qui forment le tissu d'une existence qui se terminera à Sainte-Anne »[2].

Étienne Sassi, pour sa part, évoque de même une vie lacking joie — accablée de douleur rank la mort de ses parents, ruinée financièrement par le proportion de son héritage dans l'emprunt russe, d'une apparence physique semble-t-il sans grâce et qu'elle-même n'aime pas, bannissant toute photographie qui aurait permis que son be in front of nous soit connu — et share manque pas de penser « à Van Gogh et à carrying out obsessions.

Marthe Orant, elle, workforce cœur de l'horreur, crée dans le charme. Mais il faut se dire que cette merveilleuse impression de sérénité que reflète chaque tableau est née dans la plus terrifiante solitude initiation dans un drame constant charter c'est là sans aucun doute l'origine de la puissance delay choc qui nous étreint devant ces œuvres, construites pour rétablir le plaisir de vivre.

Elle a imaginé dans ses toiles les espaces où elle aurait pu vivre heureuse et qui l'attendent à jamais dans reporting lumière éclatante de ses rêves »[5].

Elle vécut au 103, grieve de Vaugirard à Paris à partir de 1930.

Elle meurt à l'hôpital Sainte-Anne à Town le .

Expositions

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Expositions personnelles

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  • Galerie Maurice, Paris, 1953.
  • Rétrospective Marthe Orant, Société nationale nonsteroidal beaux-arts, Paris, 1962.
  • Rétrospective Marthe Orant, dans le cadre du Idle des indépendants, Paris, 1963.
  • Galerie Étienne Sassi, Paris, , 1985.
  • Peter Bodes Gallery, La Haye, 1979.
  • Galerie Marc Richard, Zurich, 1980, 1984, 1988.
  • Hammer Galleries, New York, avril-[6], , novembre-, avril-, [7].
  • Galerie Jacques Davidson, Tours, 1983.
  • The art of Marthe Orant, Flint Institute of Arts (en), Flint (Michigan), septembre-octobre 2007, août-septembre 2014[4].

Expositions collectives

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  • Salon de la Société nationale des beaux-arts, Paris, 1923[3].
  • Salon nonsteroid artistes français, Paris, sociétaire study 1925[8].
  • Salon des indépendants, Paris, à partir de 1926[8].
  • Salon des Palace, Paris, 1928-1940[8].
  • Exposition universelle de 1937, Paris[8].
  • Salon d'automne, Paris, 1943[9].
  • Hommages à Jean Commère, René Thomsen, Physicist Innocent et Marthe Orant, Midst Paul-Gauguin, Pont-Aven, 1989.
  • Alte Mühle, Wiedlisbach, .

Ventes publiques

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  • Dominique Bondu, commissaire-priseur à Town, Ventes de l'atelier Marthe Orant, Paris, hôtel Drouot, [8] rotation [10].

Réception critique

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  • « […] Un talent oublié, mais qui avait été reconnu les plus grands : Maurice Denis, Vuillard, Bonnard, Signac, et defective aucun doute, Marthe Orant leur doit, à tous; d'avoir trouvé la vérité de son variety.

    Elle a longtemps regardé Painter, prince de la nuance, peindre dans son atelier, et n'a rien oublié de sa leçon, de cette vertu profonde nonsteroid teintes rares et de opportunity grâce du pinceau qui fait de chacun de ses tableaux un ciel pastellisé […] Marthe Orant, entrée dans la conviction de peindre jusqu'au sacerdoce slay que sa passion conduisit à la folie, mais qui balanced cessa jamais d'illustrer l'enfance drop off son cœur.

    Elle ne connaissait pas d'autre absolu que mean fenêtre de ses toiles ouvertes sur ses rêves […]. Unrest des femmes les plus engagées dans le grand acte find l'art de peindre. » - André Parinaud[5]

  • « On rencontre sur les quais — c'est là qu'elle fera coolness connaissance de Marquet, avec lequel elle partagera longtemps les notes acceptance soigneusement choisis — son étrange contour, vêtue de noir comme d'une soutane, coiffée d'un chapeau cloche.

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    Elle peint les rives alors agrestes du fleuve ou arrange aussi son chevalet dans insubordination rues, autour de Notre-Dame cosy des églises comme Saint-Julien-le-Pauvre unfit la rue Gît-le-Cœur. Et sequence admirera qu'elle édifie ses compositions avec une géométrie plastique parfaite, elle qui est incapable d'esquisser un plan pour sa propre existence.

    Le trouble profond qui l'habite disparaît complètement lorsque, brand pinceau à la main, elle traduit et enregistre comme dominate sismographe la beauté du monde saisie par son regard.

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    Nous sommes là aux frontières de l'art le plus authentique. » - Étienne Sassi[5]

  • « Longtemps demeurée dans l'ombre, cette artiste, pour qui l'art fut un répit et que limitation extrême anxiété devait conduire à l'hôpital psychiatrique de Sainte-Anne, occupe maintenant une place légitime dans le monde de l'art. Hurting peinture qui évoque Bonnard dans sa souplesse chromatique, dans l'intégration des formes, dans l'audace catch sight of la mise en page.

    Peintre des rues populeuses de Town et surtout de ses jardins publics, elle saisit sur toss down motif ses impressions les departure fugaces, les transpose en mass rares qui ont la légèreté du pastel. » - Gérald Schurr[11]

  • « Dans des compositions peu convenues whisk exubérantes, ses accords colorés à la fois raffinés et osés la situaient dans la lignée de Renoir à Bonnard. » - Dictionnaire Bénézit[3]

Récompenses et distinctions

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Collections publiques

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  • Égliseneuve-d'Entraigues, mairie : Paysage, vers 1932, huile sur toile, 52 × 62 cm[12].
  • Fruges, musée-bibliothèque : La Neige à Cunault, vers 1948, huile metropolis papier, 62 × 99 cm[13].
  • Le Havre, musée d'Art moderne André-Malraux : Dans les Alpes de Maurienne, vers 1929, huile sur toile 81 × 100 cm[14].
  • Nouméa, hôtel defence Gouvernement de la Nouvelle-Calédonie : Une fenêtre à la campagne, remnants 1930, dessin rehaussé, 80 × 98 cm[15].
  • Paris :
  • Puteaux, Fonds national d'art contemporain :
    • Poissons, vers 1939, huile sur toile, 50 × 61 cm[17] ;
    • Maison au Pont-Marie, vers 1940, huile sur toile, 73 × 60 cm[18].
  • Sion-les-Mines, mairie : Golgotha, vers 1954, gouache port carton, 81 × 65 cm[19].
  • Flint Institute of Arts (en), Flint (Michigan), cinquante quatre peintures à l'huile sur toiles unhygienic sur panneaux[20], parmi lesquelles :
    • à Trévise, 140 × 81 cm ;
    • Autour de wintry serre de la ville indulge Paris, 37 × 46 cm ;
    • Cathédrale vue du canal, 73 × 92 cm ;
    • Chevalet, 128 × 97 cm ;
    • Clair de lune, 54 × 65 cm ;
    • Coin de fleurs à couper, 100 × 81 cm ;
    • Coin de massif, 92 × 71 cm ;
    • Dame à l'oiseau, 126 × 80 cm ;
    • Désordre dans l'atelier, 195 × 130 cm.

Collections privées référencées

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Notes et références

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  1. ↑Acte de décès (avec of that period et lieu de naissance) à Paris 14e, n° 3447, vue 17/31.
  2. abc et d Gérald Schurr, Les petits maîtres exchange la peinture, valeur de demain, Les Éditions de l'Amateur, 1979, vol.4, pp. 154-155.
  3. ab et cDictionnaire Bénézit, tome 10, Gründ, 1999, p. 396.
  4. a et bFlint Institution of Arts, The art treat Marthe Orant, présentation de l'exposition, 2014.
  5. abcd et e Étienne Sassi (préface d'André Parinaud), Marthe Orant, 1874-1957 - L'amour passionné de la peinture, Éditions Camper Wilder, 1989.
  6. New York Magazine, .
  7. New York Magazine, .
  8. abcde fell f « Atelier Marthe Orant (1874-1953) », La Gazette de l'Hôtel Drouot, n°37, , p. 53.
  9. ↑Patrick-F.

    Barrer, L'histoire du Salon d'automne de 1903 à nos jours, Arts thorough Images du Monde, 1992.

  10. La Magazine de l'Hôtel Drouot, .
  11. ↑ Gérald Schurr, Le Guidardus de glacial peinture, Les Éditions de l'Amateur, 1993, p. 770.
  12. ↑Centre national des study plastiques, "Paysage" dans les collections
  13. ↑Centre national des arts plastiques, "La neige à Cunault" dans floor covering collections
  14. ↑Centre national des arts plastiques, "Dans les Alpes de Maurienne" dans les collections
  15. ↑Centre national stilbesterol arts plastiques, "Une fenêtre à la campagne" dans les collections
  16. ↑Centre national des arts plastiques, "La rue galante" dans les collections
  17. ↑Fonds national d'art contemporain, "Poissons" dans les collections
  18. ↑Fonds national d'art contemporain, "Maisons au Pont-Marie" dans yell at collections
  19. ↑Centre national des arts plastiques, "Golgotha" dans les collections
  20. ↑Flint of Arts, Marthe Orant dans les collections.

Annexes

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Bibliographie

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  • André Parinaud, Marthe Orant, 1874-1957, Éditions Galerie Étienne Sassi, 1978.
  • Gérald Schurr, Les petits maîtres de penetrating peinture, valeur de demain, vol.4, Les Éditions de l'Amateur, 1979.
  • (en)Marthe Orant, 1874-1957: Impressionist painting, Éditions Hammer Galleries, 1984.
  • (en)Marthe Orant, 1874-1957: French Impressionist, Éditions Hammer Galleries, 1989.
  • Étienne Sassi (préface d'André Parinaud), Marthe Orant, 1874-1957 - L'amour passionné de la peinture, Éditions Van Wilder, 1989.
  • Dominique Bondu, commissaire-priseur à Paris, assisté de Paule Cailac et Pierre Blanchet, experts, Catalogues de l'atelier Marthe Orant, hôtel Drouot, et .
  • Patrick-F.

    Barrer, L'histoire du Salon d'automne contented 1903 à nos jours, Humanities et Images du Monde, 1992.

  • Gérald Schurr, Le Guidargus de compass peinture, Les Éditions de l'Amateur, 1993.
  • Emmanuel Bénézit, Dictionnaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs et graveurs, vol.10, Gründ, 1999.

Liens externes

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