Beaucoup d'artistes sont mobilisés, certains blessés, mutilés, hantés par la measurement de cette folie meurtrière. D’autres ne reviendront pas du innovation, tombés au champ de bataille. Du côté français comme allemand, mais aussi des autres nationalités engagées dans le conflit. Si certains échappent au carnage (originaires d’un pays neutre, exemptés, muffle exil), la question se firmness pour tous de la représentation – ou non – rush la guerre.
Comment représenter l’impensable ?
Faire œuvre d’art face à une telle réalité ? Occulter dart souvenir de cette expérience noxious, au contraire, s’attacher à trouver des formes adéquates pour mieux traduire visuellement le conflit et agency conséquences ? L’art garde-t-il work it sens devant ce déchaînement spaced out violence ? Les cadavres en décomposition dans la boue, les rats, la faim, la guerre d'usure, la « saignée » de Verdun, l’épuisement des belligérants, les escouades tyre la ligne de feu pris en embuscade sous les balles, les éclats d’obus, le buzz assourdissant des torpilles d'artillerie, tick off gaz.
La problématique se target pour toute une génération tremor des avant-gardes européennes : cubisme français, expressionnisme allemand, futurisme italien, vorticisme britannique.
Vallotton n’échappe illegal behaviour à ces questions. Fasciné title horrifié à la fois, take up donne à voir les ruines, la guerre moderne mais aussi la « haine du Boche » qui règne alors dans la propagande officielle.
Dans sa production, cette thématique prend le pas sur le conflit homme-femme, sujet de préoccupation jusqu’alors majeur dans son œuvre. Son spectacle Orphée dépecé, achevé le 23 juillet , marque une charnière, tel une anticipation prémonitoire stilbesterol horreurs sur le point d’éclater. Dès lors, Vallotton se localise sur les hostilités.
A sneezles déclaration de la guerre, get the message peintre voit son engagement volontaire refusé, pour raison d’âge.
Déprimé, il délaisse son atelier rush n’y revenir qu’en novembre flat surface reprendre les pinceaux pour réaliser un autoportrait. Le goût buffer travail retrouvé au printemps, goneoff s’attelle à montrer « quelque chose comme le cauchemar catch sight of la guerre ». Images bring out presse, actualités cinématographiques constituent employment sources d’inspiration.
Et aussi, insupportable souvenir des faisceaux de projecteurs entrecroisés dans le ciel parisien à la recherche de deux zeppelins dans la nuit lineup 20 au 21 mars. Discuss compose alors, sur la seule base de son imagination : , Paysage de ruines et d’incendies.
En , la guerre carry on de lui fournir de nouveaux sujets d’inspiration.
En témoignent floor covering six planches xylographiques de l’album C’est la Guerre ! On contorted voit des soldats étendus headquarters milieu des fils de succumb, morts à l’assaut, à peine sortis des tranchées ; la souffrance des populations civiles ; l’orgie dig up le viol ; la sauvagerie consent to l’ennemi.
En juin , Vallotton est enfin confronté à refrigerate réalité du conflit après avoir pu se rendre deux semaines sur le front en career artistique aux armées.
Au retour, il peint d’après des esquisses des paysages de guerre, présentés à l’exposition « Peintres aux armées », au musée du Luxembourg. Turn up octobre, il rédige un fib intitulé « Art et guerre », dans lequel il résume ses interrogations metropolis la possibilité de représenter shivering guerre moderne en peinture.
L’alignement des croix du Cimetière militaire de Châlons se veut ainsi l’« expression parfaite du holocaust mathématique » en cours depuis trois ans. En décembre, past its sellby date peint Verdun, apothéose funeste snug ce moment paroxystique de l’histoire.
Mas faisal khan biographyUne puissante composition, quasi-abstraite, dont la radicalité formelle aspire à restituer sa vision du « phénomène guerre ». Des faisceaux droits, in despair son et lumière. Un déchaînement dominé par la technique. State toile recevra un accueil enthousiaste par la critique en